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« Pour moi, tout a commencé avec un premier voyage en Inde en 1982. J’avais alors 28 ans, c’était mon premier grand voyage… l’aventure ! Et ce ne fut pas le dernier, car ce pays est si vaste qu’il m’a fallu y retourner plusieurs fois pour en découvrir plusieurs facettes. Des merveilles mais aussi beaucoup de misère. De là est parti mon désir de parrainer des enfants et des familles bien démunies, dans l’Inde du Sud, mais aussi la communauté des réfugiés Tibétains que j’avais découverte en me rendant au Ladakh.
Et puis en 1993 j’ai découvert le Zanskar et l’association AaZ, qui œuvrait pour une école à Pipiting. Là aussi il y avait besoin de parrainages. Du coup, j’ai adhéré et parrainé un petit garçon.
Ce qui m’a attirée c’est que l’association était à taille humaine, on pouvait savoir à quoi servait l’argent. Et puis, du Ladakh au Zanskar il n’y a qu’un pas
(enfin 2 jours de bus quand même)… et je m’y suis rendue pour rencontrer mon filleul et sa famille. Et c’était parti pour plusieurs années de belles rencontres. Ce que j’apprécie en tant qu’adhérente c’est qu’au niveau de l’association il y a toujours le même sérieux (un suivi sans faille sur le fonctionnement de l’école, l’utilisation des fonds, la communication avec les adhérents…) et toujours le même enthousiasme pour poursuivre les différents projets au sein de l’école .
Quant au parrainage d’un enfant c’est réellement une satisfaction : donner la possibilité à l’enfant d’aller à l’école, et qui plus est dans une école digne de ce nom c’est plaisant.
Pour ma part, j’ai eu la chance à plusieurs reprises de rencontrer mon filleul et sa famille. La première fois c’était en 1994, il avait 8 ans. Il en a maintenant 32, il est marié et a 3 enfants, et le contact est resté. Depuis j’ai une nouvelle filleule. J’ai pu constater en me rendant sur place que les enfants apprécient d’avoir des nouvelles de leurs parrains/marraines. Même si on ne peut se rendre au Zanskar, il est important de faire passer des petits messages, des photos de notre famille, de là où nous vivons, etc… pour eux, avoir un parrain ou une marraine ce n’est pas quelque chose de banal.»

Martine DURAND – Déléguée région Bretagne

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PEDMA RIGZIN
1er filleul de Martine en 1997

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PEDMA RIGZIN
20 ans plus tard, avec son fils, dernier né

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